Gilles Francescano

 Il est difficile de parler d'Ayerdhal sans évoquer Gilles Francescano. Cet illustrateur, virtuose de l'aérographe, est né à Nice en 1966. Il fait ses premiers pas dans le monde du jeu, le jeu de rôle pour commencer puis les jeux vidéos (Alone in the dark,...). D'univers ludiques en univers, il finit par se faire remarquer par l'éditeur Fleuve Noir. Là, il illustre ses premiers romans, en cherchant à coller à l'atmosphère du livre (ce à quoi cet éditeur ne nous avait pas toujours habitué), ce qui est très apparent dans le Roll over, Amudsen !, de Jean-Claude Dunyach.

 C'est chez Fleuve Noir qu'il rencontre Ayerdhal. A partir de là, ils ne se quittent plus, Francescano illustre tous ses romans et le suit chez J'ai lu. Les images et les romans deviennent indissociables, et on ne sait plus qui inspire l'autre. "J'ai créé le personnage de l'Histrion en pensant à Gilles. Il dessinait souvent ce troubadour baroque, plein de dualité, et cela m'a inspiré." déclare Ayerdhal.

 Les univers de Francescano sont un mélange de femmes nues, de fusion chair métal, et de fenêtres sur l'univers. Jeune, il a été influencé par les couvertures d'Iron Maiden, et ça se sent. De plus, chaque détail semble, pour lui, important même s'il échappe au spectateur : regardez donc les cartes à jouer sur la couverture de Sexomorphoses.


Illustration de Gille Francescano, © Francescano.
Réalisation Aelhomin