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Comme beaucoup ma première rencontre avec Siudmak c'est faite avec une couverture de livre, c'était Elric le nécromancien. Ce fut comme une fenêtre sur des mondes déjà imaginés, mais jamais visualisés. Mais aujourd'hui c'est ma deuxième rencontre avec lui, rencontre non plus avec l'oeuvre mais avec le peintre.
Il est là, avec son ami Jacques Goimard. Les deux hommes se connaissent depuis que Goimard lui a demandé d'être l'illustrateur de la collection Pocket. Depuis de nombreux voyages, des traversées de capitales et de grandes conversations. Siudmak me fait signe, il a ce même sourire que sur les photos. Je suis frappé par sa gentillesse, l'homme me parle de sa peinture, avec pudeur. Il m'explique qu'après son déracinement de la Pologne vers la France ses toiles étaient sa seule famille. Il reste discret sur son passé, mais j'entre-imagine ce qu'a put être une enfance à Varsovie entre 1942 et 66.
L'homme est surtout et avant tout un peintre, Collège d’Arts Plastiques de Varsovie (1956-61), Beaux-Arts de Varsovie (1961-66) et Beaux-Arts de Paris (1966-68). Ensuite des expositions sur toute la planète, et de ses toiles qui servent d'illustration à des festivals, des livres, des disques et même à des grandes marques.
Mais son attaché de presse nous fait signe, notre rencontre doit s'achever. Siudmak me dit au revoir encore étonner de l'intérêt qu'il suscite.
Illustration de W. Siudmak, © Siudmak, avec son aimable autorisation.
Réalisation et Interview par
Aelhomin